mardi 10 mai 2011

Faut-il encore prier pour les vocations?


La prière pour les vocations n’est pas optionnelle mais bien au cœur de notre vie et de notre mission En priant pour les vocations, dit-il, nous reconnaissons et célébrons le Dieu qui nous a choisis et qui nous envoie. Elle nous ouvre les yeux sur le Dieu dans lequel nous croyons et nous donne d’entrer dans sa vision du monde. Elle élargit notre conscience des besoins de salut de l’humanité et nous libère de la tentation de croire que nous suffirons à la tâche. Elle nous protège contre l’illusion de nous considérer comme propriétaires de ce que nous faisons et nous maintient dans la joie et l’humilité de l’interdépendance avec l’autre, avec tous les autres au service du royaume. Elle nous éveille à notre responsabilité de participer aux invitations que Dieu adresse à ceux et celles qui n’ont pas encore entendu l’appel, qui n’ont pas encore été « remués» par l’abondance de la moisson. Elle exprime notre communion fidèle à ce Dieu qui ne démissionne pas devant l’ampleur des urgences et ne se lasse pas des lenteurs de nos réponses. Elle nous ouvre à l’avenir et nous oblige à tout mettre en œuvre pour accompagner, dès maintenant, ceux et celles qui rêvent d’un monde selon le cœur de Dieu et cherchent leur mission.
Que le Dieu de «l’abondance de la moisson» continue de nous tourner vers lui pour le supplier « d’envoyer des ouvriers à sa moisson».

Texte de Luc Tardif, omi.

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