La joie de devenir prêtre.
samedi 27 décembre 2014
jeudi 11 décembre 2014
Eglise du Burkina : Ordinations presbytérales au monastère de Koubri.
mardi 9 décembre 2014
Les fidèles catholiques de Koubri ont de quoi être jaloux. Etres témoins en effet, de l’ordination de quatre jeunes prêtres et ne pas s’attendre à profiter de leur service pastoral direct, est quelque peu intrigant. Mais en réalité, les catholiques de Koubri n’en font pas du tout un problème, eux qui sont les premiers à savoir le rôle d’un monastère dans la vie d’une église.
Les Pères Jean Christophe YAMEOGO, Edmond Amos ZONGO, Jean-Bosco GNOUMOU (du Tchad), et Daniel Innocent OUEDRAOGO, qui ont reçu l’ordre sacré du presbytérat le samedi 6 décembre dernier, des mains du cardinal Philippe OUEDRAOGO, se sont donnés au Seigneur pour une mission à accomplir au sein de leur cloitre. Moines de leur état, et ils sont selon les mots de son éminence Philippe, « des hommes que Dieu veut associer à sa mission de salut, des hommes qui brûlent d’être ses ambassadeurs pour prêcher la réconciliation des hommes avec Dieu, dans l’espace intime de leur monastère ».
L’ordination de quatre prêtres au monastère, une première dans l’histoire du monastère de Koubri du haut de ses 51 ans d’existence, est pour le Père Prieur-administrateur Jean Christophe YAMEOGO, « un véritable motif d’action de grâce à Dieu et une occasion de prière et de supplication en faveur de la mission évangélisatrice du monde, dont ils sont partie prenante tout en restant dans les limites de leur monastère ». C’était tout le mot d’ailleurs de l’évangile choisi pour l’occasion, où devant l’ampleur de la moisson, les disciples sont invités à prier le maître de la moisson afin qu’il envoie des ouvriers.
Pour le cardinal Philippe, ces ordinations sont « un événement ecclésial de grande importance qui lui donne encore l’occasion de rappeler à l’assemblée la place du prêtre dans la communauté ecclésiale. « Être prêtre dit-il, ce n’est pas accéder à une promotion sociale, on ne chemine pas vers le sacerdoce pour obtenir un avantage quelconque ». « Il n’est pas un métier poursuit-il, car on devient prêtre par pur choix de Dieu pour servir et ne rien faire d’autre que servir ». Les ordonnés du jour auront entendu une fois de plus la place qui est la leur dans l’église. Devenus d’autres « christ », ils sont élus pour être configurés au Christ-tête, avec le devoir pour eux d’être des signes vivants du Christ parmi les hommes.
Tenus par les engagements concrets des conseils évangéliques de la chasteté, l’obéissance et la pauvreté, les jeunes pères auront à cœur d’être ces bons pasteurs, « ces précieux dons de la miséricorde divine » dans l’exercice de leur devoir d’enseigner, de sanctifier et de guider le troupeau. Les jeunes prêtres devront tendre constamment vers l’imitation de Jésus Christ prêtre par excellence, en cultivant la charité pastorale, qui s’exprimera pour eux particulièrement dans la clôture du monastère. « Gardez vos cœurs sensibles à la souffrance des hommes et travaillez à la communion dans votre clôture » leur a dit le cardinal Philippe.
Ceux dont la devise sacerdotale « ne soyez inquiets de rien » invite à la confiance totale au Seigneur, savent que la réussite de leur action pastorale devra trouver sa force dans la prière quotidienne à laquelle ils s’appliqueront. « Un tel engagement déclare le cardinal Philippe, vous oblige à n’avoir de regard que pour Dieu seul, et vous oblige à fuir l’activisme, vous qui avez choisi de vous mettre à l’écart, pour mieux être avec le christ ».
En cette année de la vie consacrée, le cardinal qui voit en ces ordinations une grâce spéciale en faveur du monastère de Koubri, a invité à prier pour un souffle spirituel nouveau dans cette abbaye. Après la démission de l’ancien Père abbé intervenu il y a quelques mois, le monastère de Koubri est régi par un prieur administrateur, choisi par la communauté. Le futur Père abbé sera élu au cours de l’élection abbatiale prévue en 2017.
La messe d’ordination a été présidée par son éminence le cardinal Philippe OUEDRAOGO qui avait à ses côtés Mgr Séraphin ROUAMBA archevêque de Koupéla, et Mgr Gabriel SAYAOGO évêque de Manga et une cinquantaine de prêtres concélébrants.
Abbé Joseph KINDA
www.egliseduburkina.org
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lundi 8 décembre 2014
Prière de l'Immaculée-Conception
Prière du pape François
Ô Marie, notre Mère,
Aujourd'hui, ton peuple en fête
Te vénère, Immaculée,
Préservée depuis toujours de la contamination du péché.
Accueille l'hommage que je t'offre au nom de l'Eglise qui est à Rome et dans le monde entier.
Savoir que toi, qui es notre Mère, tu es totalement libre du péché, nous apporte un grand réconfort.
Savoir que sur toi le mal n'a aucun pouvoir,
Nous emplit d'espérance et de force
Dans la lutte quotidienne que nous devons soutenir contre les menaces du malin.
Mais, dans cette lutte, nous ne sommes pas seuls, nous ne sommes pas orphelins,
Parce que Jésus, avant de mourir sur la croix,
T'as donnée à nous comme notre Mère.
Bien que pécheurs, nous sommes donc tes enfants, les enfants de l'Immaculée,
Appelés à cette sainteté qui resplendit en Toi,
Par grâce de Dieu depuis le commencement.
Animés de cette espérance,
Nous invoquons aujourd'hui ta protection maternelle pour nous, pour nos familles,
Pour cette ville, pour le monde entier.
Que la puissance de l'amour de Dieu,
Qui t'a préservée du péché originel,
Par ton intercession libère l'humanité de tout esclavage spirituel et matériel,
Et fasse l'emporter, dans les coeurs et dans les événements, le dessein de salut de Dieu.
Fais qu'en nous aussi, tes enfants, la grâce l'emporte sur l'orgueil,
Et que nous puissions devenir miséricordieux
Comme notre Père céleste est miséricordieux.
En ce temps qui nous conduit
A la fête de la Nativité de Jésus,
Enseigne-nous à aller à contre-courant:
A nous dépouiller, à nous abaisser, à nous donner, à écouter, à faire silence,
A nous décentrer de nous-mêmes,
Pour laisser un espace à la beauté de Dieu, source de la vraie joie.
Ô notre Mère immaculée, prie pour nous!
© Traduction de Zenit, Anita Bourdin
vendredi 28 novembre 2014
Ouverture de l’Année de la vie consacrée
L'Année de la vie consacrée sera inaugurée le 29 novembre 2014 avec une veillée de prière en la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome et elle se terminera le 2 février 2016 par la célébration de la Journée mondiale de la vie consacrée. Le lancement de cette année coïncidera avec le 50e anniversaire de la publication de Perfectae Caritatis, décret du Concile Vatican II sur la rénovation et l'adaptation de la vie religieuse promulgué le 28 octobre 1965. Le pape François avait annoncé, en novembre 2013, que l'Église aurait une année spéciale de 14 mois dédiée à la vie consacrée qui s'étendrait sur toute l'année 2015. Pour souligner son commencement, la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique a publié une lettre circulaire destinée aux personnes consacrées et qui s'intitule « Réjouissez-vous ». Les diocèses et les communautés religieuses au Canada et à travers le monde sont à préparer des événements et initiatives dans le cadre de cette année, en plus des célébrations et des réunions internationales qui auront lieu à Rome.
La Conférence religieuse canadienne (CRC) a aménagé à la page d'accueil de son site Internet une section intitulée « Année de la vie consacrée ». La première nouvelle qui y est publiée est le message aux religieuses et religieux de Mgr Luigi Bonazzi, nonce apostolique au Canada. Dans cette section du site de la CRC, il y aura des nouvelles, des capsules vidéo, une bibliographie et des articles sur la vie religieuse. Il est déjà possible de visionner le message vidéo du Père Yvon Pomerleau, O.P., directeur général actuel de la CRC, de même que celui de Sœur Rita Larivée, S.S.A., présidente de la CRC. Les deux soulèvent l'importance de célébrer l'Année de la vie consacrée et présentent les principales activités planifiées par la CRC pour l'Année de la vie consacrée.
La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) a invité la Conférence religieuse canadienne (CRC) à établir un comité mixte qui recommandera des approches possibles pour célébrer l'Année de la vie consacrée au Canada. La CECC a également créé un onglet spécial à la page d'accueil de son site Internet. Cette page offrira des nouvelles sur les travaux du Comité mixte et fournira des liens aux sites Internet du Saint-Siège, de la CRC, des communautés religieuses au Canada, tout en aidant à promouvoir les célébrations diocésaines à travers le Canada. On compte parmi celles-ci la lettre pastorale de Mgr Anthony Mancini, archevêque de Halifax-Yarmouth et cotrésorier de la CECC, et celle de Mgr Dorylas Moreau, évêque de Rouyn-Noranda, qui soulignent l'ouverture de l'Année de la vie consacrée.
vendredi 21 novembre 2014
Témoignage de Soeur Estelle qui a fait profession solennelle le 29 juin dernier à l’abbaye bénédictine de Maumont
«Dieu écrit droit avec nos lignes courbes»
C’est la première chose qui vient à l’esprit de soeur Estelle quand elle raconte le chemin qui l’a menée à entrer à l’Abbaye Bénédictine de Maumont en 2008, et à y faire profession solennelle le 29 juin dernier.
« Oui, ça n’a pas été tout droit. Il m’a fallu du temps pour entendre cet appel à la vie consacrée puis plus précisément à la vie monastique. En fait, je crois que cela a surtout été un chemin d’apprentissage de la confiance, pas à pas, pour pouvoir engager toute ma vie dans une alliance avec Dieu.
Une porte d’entrée aura été le chant. Dans le Mej (1), on chantait beaucoup. Je me suis dit : «Ce que tu chantes, quel impact ça a dans ta vie ?». En guise de réponse, j’ai décidé de partir en coopération : «Seigneur, je te donne 2 ans de ma vie.» La Fidesco (2) m’a envoyée comme institutrice en Guinée. J’y ai beaucoup reçu du témoignage des jeunes chrétiens. J’ai découvert la joie du don de soi mais aussi l’importance et la force de la prière dans des situations qui semblaient sans issue. Loin des miens, je me suis retrouvée face à moi-même et face à Dieu. Ma foi a mûri.
C’est aussi en Guinée que j’ai rencontré la vie bénédictine au Monastère Ste Croix, fondation de Maumont. Mais de retour en France, rien n’était encore clair. Une seule évidence : j’avais confié ma vie à Dieu pendant 2 ans et Il y avait pris une place essentielle; je ne voulais pas la lui reprendre car Il ne m’avait pas déçue. J’ai repris mon métier, une vie « normale » en gardant au cœur cette question : « Seigneur, que me proposes-tu maintenant ?» Peu à peu le discernement s’est fait. Il s’est poursuivi à Maumont et l’accueil de ma communauté est une confirmation de cet appel.
Aujourd’hui, ma profession solennelle est un « Oui pour la Vie ». La vie monastique est un chemin de liberté, une « aventure pascale ». Il s’agit d’apprendre ensemble à vivre en vérité dans le don et le pardon. On découvre alors que la vie est capable de traverser la mort, de se faufiler partout. »
La prière choisie par Soeur Estelle
Dieu tout-puissant et miséricordieux, ne laisse pas le souci de nos tâches présentes entraver notre marche à la rencontre de Ton Fils; mais éveille en nous cette intelligence du cœur qui nous prépare à l’accueillir et nous fait entrer dans sa propre vie.
Amen.
samedi 8 novembre 2014
Derniers voeux de quatre jésuites à Québec
Samedi 1er novembre, Louis-Martin Cloutier, Gabriel Côté, Bernard Hudon et Marc Rizzetto ont prononcé leurs derniers voeux dans la Compagnie de Jésus. Selon la tradition jésuite, les "premiers voeux" perpétuels sont prononcés dès la fin des deux années de noviciat. Ce n'est qu'au terme des études de philosophie et de théologie, des stages de formation et d'une troisième année de noviciat (Troisième An) que les Jésuites prononcent les voeux qui les incorporent définitivement à la communauté.
HOMÉLIE DU P. JEAN-MARC BIRON, supérieur provincial.
Homélie pour la célébration de la Toussaint
le 1er novembre 2014
Heureux les pauvres de cœur… Heureux les doux… Heureux les cœurs purs… Heureux si l’on vous insulte…
Cette célébration qui nous rassemble autour de la fête de tous les saints prend un caractère particulier et exceptionnel puisque qu’elle sera le cadre d’un engagement de quatre jésuites, qui prononceront ce que nous, jésuites, nous appelons les derniers vœux.
Les textes de la liturgie nous invitent d’abord à prendre conscience de ce «peuple immense» de croyants et de croyantes qui ont mis leur confiance en ce Dieu Trinité au cours de leur vie terrestre et qui jouissent du bonheur d’être habités éternellement par son amour.
La Parole des Béatitudes
jeudi 30 octobre 2014
Quelle est la journée d’un prêtre ?
François est prêtre du diocèse de Cambrai. Pour Jeunes Cathos Blog, il raconte son ministère dans le«Journal d’un jeune prêtre ». Aujourd’hui, il partage avec nous en quoi consiste le quotidien d’un prêtre.
Bien souvent lorsque je suis amené à témoigner auprès de jeunes, une question vient rapidement :« A part la messe du dimanche, que fait le prêtre la semaine ? ». Question qui peut prendre différente forme en fonction du groupe : bien souvent de façon directe avec des enfants, de façon détournée par des jeunes et de façon sous-entendue par les adultes !
J’ai toujours des difficultés à répondre clairement car il est souvent attendu comme réponse, une semaine type, mais je n’ai pas vraiment de semaine type.
J’aime alors dire que toutes mes journées sont différentes, mais avec des points communs.
Le coeur à coeur avec le Christ
Le premier point de ma vie de prêtre, c’est la rencontre avec le Seigneur.
La prière, le cœur à cœur avec le Christ qui m’envoie annoncer la Bonne Nouvelle.
Chacune de mes journées commence dans la chapelle, par ce temps de cœur à cœur dans l’adoration de Saint-Sacrement, puis ma journée est ponctuée par la liturgie des heures, ces offices dit seul ou avec d’autres prêtres mais en communion avec toute l’Eglise qui permettent de sanctifier ma journée.
Point vital de ma journée : la célébration de l’Eucharistie souvent le matin, parfois en fin d’après-midi, pouvoir recevoir le Christ qui vient s’offrir pour moi dans son Eucharistie. Quelle chance de vivre cette Eucharistie quotidienne avec une trentaine de paroissiens !
Les rencontres, l’étude, le repos
Autre point de ma journée, il y a la rencontre avec celles et ceux vers qui je suis envoyé. Rencontres dans les collèges et lycées, avec les élèves, avec les enseignants, rencontres à l’aumônerie de l’enseignement public, rencontres avec des familles dans la peine à l’occasion de célébration de funérailles, rencontre avec des familles dans la joie à l’occasion d’un baptême, d’un mariage, visites dans des familles qui m’invitent à partager un repas avec eux, avec des personnes seules, rencontres avec des personnes qui demandent à rencontrer un prêtre pour discuter, pour recevoir le sacrement du pardon… Rencontre toute simple et inattendue d’une personne qui vient sonner à ma porte…
Dans mes semaines, il y a aussi du temps pour le travail « de bureau. » Rencontre de travail avec les autres prêtres de mon doyenné, préparation d’activités, préparation d’homélie, temps de lecture et d’étude…
Durant mes semaines, il y a aussi la détente, principalement le lundi que je garde comme jour de repos, pour faire du sport, me promener, profiter de la famille, des amis…
Des journées et des semaines très diverses, qui permettent parfois de déplacer telle ou telle activité pour se rendre disponible pour répondre à une demande de rencontre, d’accompagnement…
Des journées et des semaines très diverses qui évitent de rentrer dans une routine et qui permettent de se laisser surprendre par la providence…
Des journées et des semaines très diverses qui permettent d’annoncer la Joie de l’Evangile, ce qui fait ma joie d’être prêtre.
Père François Triquet
lundi 20 octobre 2014
Père Jean-Dominique, Franciscain, témoigne de sa vocation
Père Jean-Dominique, Franciscain et chapelain des sanctuaires de Notre-Dame de Lourdes, témoigne de sa vocation à la suite de l'appel qu'il a entendu très jeune : " Pourquoi pas toi ? ".
jeudi 16 octobre 2014
JOURNÉE D'INFORMATION, LE DIMANCHE 16 NOVEMBRE 2014 au Grand séminaire de Québec.
Lors de
cette journée d'information, nous aborderons les aspects de la formation et de
la mission du prêtre diocésain. Un premier aperçu de la vie d'un séminariste
sera également présenté. Tout comme les autres participants à cette journée, tu
te poses probablement des questions sur la vocation. Nous prendrons le temps
d'approfondir ces questions ensemble. Nous ferons un retour sur les étapes déjà
accomplies ou amorcées concernant ton discernement vocationnel et nous verrons
comment envisager la suite.
La
rencontre se vivra dans un climat qui respecte le cheminement de chaque
individu. Les informations que tu y recueilleras te permettront de voir plus
clair, tout en te laissant libre de poursuivre ou non ta réflexion avec nous.
Bienvenue à toi.
Pour t'inscrire ou pour obtenir plus de détails sur la journée d'information, n'hésite pas à communiquer, par courriel ou par téléphone, avec la personne suivante :
- Abbé Serge Lavoie
Tél.: 1 877 692 0645 poste 324
serge.lavoie@gsdq.org - Grand Séminaire de Québec
www.gsdq.org
Liens utiles
mardi 14 octobre 2014
Vocations: S'AIMER POUR SEMER: Quand on sème, on s'aime! (Mc ...
Vocations: S'AIMER POUR SEMER: Quand on sème, on s'aime! (Mc ...: Voici le thème pour le Dimanche missionnaire. Cliquer ici. Parole de Dieu
lundi 22 septembre 2014
Un perpétuel amour - Dominicaines Missionnaires Adoratrices
Dominicaines Missionnaires Adoratrices
Par notre être et notre style de vie, nous avons intrigué deux étudiantes en cinéma Sarah-Jeanne Desrochers et Katherine Tremblay, qui ont voulu dans le cadre de leur programme d'étude, faire un documentaire sur notre vie dominicaine missionnaire adoratrice. Nous leur avons ouvert la porte de notre couvent et celle de notre coeur. Dimanche le 30 mars dernier, jour de tempête, elles ont passé la journée avec nous. Voici dans « Un perpétuel amour » le regard qu'elles ont porté sur nous avec une totale liberté de création.
vendredi 12 septembre 2014
Etre consacrée
Dieu est amour. Il désire aussi notre amour. Une manière de se donner à Dieu par amour est de vivre comme Jésus c’est-à-dire pauvre, chaste et obéissant. Celui qui vit ainsi a la tête, le cœur et les mains libres pour Dieu et les hommes.
Il y a des hommes et des femmes qui se laissent totalement conquérir par Jésus, si bien qu’ils abandonnent tout pour Dieu à cause du Royaume des Cieux (Mt19,12) même des dons aussi beaux que leurs avoirs, leur autonomie, l’amour conjugal. Cette vie selon les conseils évangéliques dans la pauvreté, la chasteté et l’obéissance montre à tous les chrétiens que le monde n’est pas tout. Ce n‘est que le « face-à-face » avec l’époux divin qui rendra l’homme définitivement heureux.
lundi 7 juillet 2014
Ordinations sacerdotales - Paris
Les ordinations de 7 nouveaux prêtres ont été célébrées par le cardinal André Vingt-Trois à Notre-Dame de Paris
mardi 1 juillet 2014
7 astuces bibliques pour ne pas répondre à l’appel
ÉCRIT PAR : SÉBASTIEN DOANE30 juin 2014 AJOUTER UN COMMENTAIRE 28 VISIONNEMENTS
J’aime beaucoup l’humanité des personnages bibliques. Ils ne sont pas parfaits, et c’est tant mieux. Même lorsqu’ils reçoivent un appel explicite de Dieu, ils doutent d’eux-mêmes et s’organisent pour ne pas répondre. Voici donc sept astuces bibliques pour ne pas répondre à l’appel de Dieu.
S’enfuir dans la direction opposée (Jonas 1)
Lorsque Jonas entend la parole du Seigneur qui lui demande d’aller à Ninive, il fuit dans la direction opposée à Tarsis sur un navire. Il voulait « échapper à la présence du Seigneur ». Malheureusement pour lui, il n’a pas réussi… Le Seigneur leva une tempête qui frappa son bateau. Un naufrage et un monstre marin plus tard, Jonas finit par aller dans la bonne direction.
Lorsqu’on ressent un appel, la fuite ne semble pas la meilleur option.
Blâmer une de ses faiblesses (Ex 4,10-17)
Lorsque Dieu envoie Moïse pour libérer son peuple, ce dernier hésite à cause de ses problèmes d’élocution : « Je ne suis pas doué pour la parole… J’ai la bouche lourde et la langue lourde. » Le Seigneur le rassure : « Va, je suis avec ta bouche et je t’enseignerai ce que tu devras dire. » Mais Moïse ne veut toujours pas : « Je t’en prie, Seigneur, envoie-le dire par qui tu voudras! » C’est alors que le Seigneur met Moïse en contact avec Aaron qui a la parole facile. Ensemble, ils pourront accomplir ce que Moïse ne pouvait pas faire seul.
Porter une mission à deux est certainement plus fructueux.
Rester centrer sur ses possessions (Mc 10,17-22)
Un homme vient voir Jésus. Leur discussion porte sur l’essentiel de la foi : l’amour du prochain et l’amour de Dieu. L’homme ressent le désir d’en faire plus. Jésus l’invite alors à donner ce qu’il possède aux pauvres et à le suivre. « À cette parole, il s’assombrit et il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. »
Ce conseil semble plus efficace. L’homme a réussi à ne pas répondre à l’appel de Jésus à cause de l’importance qu’il accordait à ses possessions. (Notons qu’il a aussi utilisé l’astuce #1 de la fuite avec un meilleur résultat que Jonas!)
S’endormir (Mc 14,32-42)
Au jardin de Gethsémani, Jésus amène avec lui Pierre, Jean et Jacques. Il leur demande de veiller avec lui alors qu’il sentait la peur, la tristesse et l’angoisse. Mais, les trois se sont endormis. Après que Jésus les réveille pour leur demander à nouveau de veiller et de prier avec lui… et, ils s’endorment à nouveau! Exaspéré, Jésus leur dit (de façon ironique) : « Continuez à dormir et reposez-vous! »
S’endormir semble fonctionner. Pour ne pas répondre à un appel, quoi de mieux qu’une petite sieste et attendre à demain…
Mentir (Ac 5,1-11)
Ananias et sa femme Saphira ont choisi de vendre leur propriété pour remettre l’argent à la communauté chrétienne. Ils voulaient répondre à l’appel du partage des biens tel que vécu au début de l’Église. Jusqu’ici tout va bien. Mais, ils ont choisi de mentir aux apôtres au sujet de l’argent reçu pour la propriété pour en garder une partie pour eux-mêmes. Résultat : les deux meurent, foudroyés l’un après l’autre.
Bon, leur mensonge a été efficace pour ne pas suivre l’appel communautaire, mais la conséquence semble assez radicale. Le récit semble être construit pour les montrer comme un excellent contre exemple.
Demander la mort (Nb 11,4-6)
Moïse avait comme mission de mener le peuple en terre promise. Lors de la traversé du désert, le peuple se plaint à multiples reprises du manque d’eau et de nourriture. Le Seigneur s’enflamma d’une vive colère et Moïse prit mal la chose : « Je ne puis plus, à moi seul, porter tout ce peuple; il est trop lourd pour moi. Si c’est ainsi que tu me traites, fais-moi plutôt mourir. » Pour venir en aide à Moïse qui se retrouve seul et à bout de souffle, avec une tâche trop lourde, Dieu propose « le partage des tâches ». Moïse rassemblera soixante-dix personnes respectées du peuple, qui partageront à la fois l’esprit qui habite Moïse et son fardeau.
Heureusement, dans ce récit, projeter de s’enlever la vie n’est pas une méthode efficace pour ne pas répondre à l’appel.
Manquer de foi (Mt 14,22-33)
La nuit, sur la mer de Galilée, les disciples aperçoivent Jésus marcher sur l’eau. Leur première réaction est la peur. Jésus les rassure et il dit à Pierre de venir le rejoindre. Pierre, descend de la barque, marche sur les eaux et va vers Jésus. Mais, devant la violence du vent, il eut peur et coula. Jésus le sauva et lui dit : « homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? »
On comprend Pierre d’avoir eu peur. Il a quand même osé suivre Jésus sur l’eau. Mais, le récit précise qu’il n’a pas réussi à cause de son manque de foi. Manquer de foi est un bon moyen de ne pas répondre à l’appel.
En sommes, pour ne pas répondre à l’appel de Dieu, on peut employer toutes sortes de stratégies. Ces exemples ont montré que la fuite, blâmer une de ses faiblesses et demander la mort n’était pas idéal pour éviter un appel. Par contre, se concentrer sur ses possessions, s’endormir, mentir et manquer de foi semblent avoir fonctionné. Par ailleurs, peut-être que ces récits auraient eu une fin plus heureuse si les personnages avaient tout simplement répondu à l’appel de Dieu dès le départ.
lundi 23 juin 2014
Documentaire - Prêtres en France
En quoi consiste le
" métier de prêtre " aujourd'hui en 2014 ? Portraits croisés de trois
prêtres atypiques de cultures et de générations différentes dans le nord de la
France: l'abbé Seb (33 ans) Cht'i curé, Père Séraphin (45 ans) prêtre africain
sur le plateau Picard, père Arthur (75 ans) prêtre des Roms à Lille. Ils
racontent le métier de prêtre en 2014 à travers leurs quotidiens et reliés par
la même vocation : celle d'avoir choisi de consacrer leur vie à dieu.
Une
coproduction KTO/Nuage sauvage productions/Flair productions, 2014 - Réalisé
par Jean-Marie Frécon.Diffusé le 23/06/2014 / Durée 52 mn
Sel et Levain juin 2014
Bonjour!
Ça sent l’été! Nous sommes heureux de publier cette nouvelle mouture du bulletin Sel et Levain. Cet outil concocté avec amour nous permet de vous faire goûter un peu de la saveur des derniers mois au Centre Agapê.
Échos du Centre Agapê
Dans cette édition du Sel et Levain, vous pourrez découvrir un compte-rendu de cette année, ce qui se passe dans la maison au quotidien, les partenariats qui se forgent, ce qui se vit en Église diocésaine de Québec..
mercredi 18 juin 2014
A l’audience le Pape parle du sacrement de l’ordre · 26 mars 2014
Il n’y a pas de billets en vente pour devenir prêtre. On «entre» dans le sacerdoce seulement à l’initiative du Seigneur. Il « appelle chacun de ceux qu’Il veut qu’ils deviennent prêtres». C’est comme toujours avec une image évocatrice que le Pape François a expliqué ce matin, mercredi 26 mars, aux fidèles présents sur la place Saint-Pierre pour l’audience générale, «comment l’on devient prêtre».
D’ailleurs, «si certains d’entre vous – a-t-il dit en s’adressant aux jeunes sur la place – ont senti cette chose dans leur cœur, c’est Jésus qui l’a placée là. Soignez cette invitation et priez afin qu’elle grandisse et porte du fruit dans toute l’Eglise».
La «chose» à laquelle se référait le Pape est «l’envie de devenir prêtres, l’envie – a-t-il expliqué lui-même – de servir les autres dans les choses qui viennent de Dieu». Un désir qui doit être nourri par la prière. Cette prière qui ne doit jamais être négligée même par les évêques, les prêtres, les diacres. Car «un évêque qui ne prie pas», qui «n’écoute pas la Parole de Dieu», qui «ne célèbre pas tous les jours, qui ne va pas se confesser régulièrement, et également le prêtre qui ne fait pas ces choses, perdent petit à petit l’union avec Jésus et deviennent d’une médiocrité qui ne fait pas de bien à l’Eglise», a-t-il affirmé. C’est pourquoi, a-t-il exhorté, «nous devons aider les évêques et les prêtres à prier, à écouter la Parole de Dieu qui est le repas quotidien, à célébrer chaque jour l’Eucharistie et à avoir l’habitude de se confesser»: une tâche «très importante» car «elle concerne précisément la sanctification des évêques et des prêtres».
Ayant conclu le cycle de réflexions sur les sacrements « qui constituent ensemble le mystère de l’initiation chrétienne», ce matin, le Pape s’est arrêté sur l’ordre et a annoncé que la prochaine catéchèse portera sur le mariage. Ordre et mariage, a-t-il en effet précisé, sont « deux grandes voies à travers lesquelles le chrétien peut faire de sa vie un don d’amour, à l’exemple et au nom du Christ, et coopérer ainsi à l’édification de l’Eglise ».
En particulier, l’ordre, « divisé dans les trois grades de l’épiscopat, du sacerdoce et du diaconat, est le sacrement – a-t-il expliqué – qui habilite à l’exercice du ministère, confié par le Seigneur Jésus aux apôtres, de paître son troupeau ». Une mission, a-t-il spécifié, qui doit être réalisée avec amour, parce que les pasteurs qui ne servent pas avec amour « se trompent ».
mercredi 21 mai 2014
La cabane du Bon Dieu
La Fraternité de Tibériade est née, il y a 30 ans, dans un bois, en Belgique wallonne. C'est la seule communauté nouvelle catholique née dans ce pays où la foi chrétienne est en déclin, comme dans toute l'Europe. Au fil des ans, un véritable petit village monastique a poussé dans ces bois, où le fondateur, enfant, venait construire des cabanes. Une quarantaine de jeunes frères et soeurs y partagent aujourd'hui une vie simple et profonde, rythmée par la prière, l'étude et le travail manuel, au plus proche de la nature et des animaux, dans l'Esprit de Saint François. Le film suit quelques-uns de ces moines et moniales dans leur vie quotidienne : travail de la terre, du pain, soin des animaux, prière, missions dans un lycée, évangélisation en auto-stop, temps de solitude dans les bois, marche avec 700 enfants... Portrait de cette fraternité pas comme les autres, oasis spirituelle incontournable pour des milliers de jeunes et de familles en Belgique.
Un film réalisé par François Lespés. Une coproduction
GRAND ANGLE PRODUCTIONS / KTO - 2011
samedi 10 mai 2014
vendredi 9 mai 2014
jeudi 8 mai 2014
MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA LIe JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE POUR LES VOCATIONS
11 MAI 2014 - IV
DIMANCHE DE PÂQUES
Les vocations, témoignage de la vérité
1. L’Évangile raconte
que « Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages... Voyant
les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient
désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Alors il dit à ses
disciples : “La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson” »
(Mt 9, 35-38). Ces paroles nous surprennent, car nous savons tous qu’il faut
d’abord labourer, semer et cultiver pour pouvoir ensuite, le moment venu,
moissonner une récolte abondante. Jésus affirme en revanche que « la moisson
est abondante ». Mais qui a travaillé pour que le résultat soit tel ? Il n’y a
qu’une seule réponse : Dieu. Évidemment, le champ dont parle Jésus est
l’humanité, c’est nous. Et l’action efficace qui est à l’origine du « beaucoup
de fruit » est la grâce de Dieu, la communion avec lui (cf. Jn 15, 5). La prière que Jésus sollicite
de l’Église concerne donc la demande d’accroître le nombre de ceux qui sont au
service de son Royaume. Saint Paul, qui a été l’un de ces “collaborateurs de
Dieu”, s’est prodigué inlassablement pour la cause de l’Évangile et de
l’Église. Avec la conscience de celui qui a personnellement expérimenté à quel
point la volonté salvifique de Dieu est insondable, et l’initiative de la grâce
est à l’origine de toute vocation, l’apôtre rappelle aux chrétiens de Corinthe
: « Vous êtes le champ de Dieu » (1 Co 3,
9). C’est pourquoi naît tout d’abord dans notre cœur l’étonnement pour une
moisson abondante que Dieu seul peut accorder ; ensuite la gratitude pour un
amour qui nous précède toujours ; enfin, l’adoration pour l’œuvre qu’il a
accomplie, qui demande notre libre adhésion pour agir avec lui et pour lui.
2. Bien des fois nous
avons prié avec les paroles du Psalmiste : « Il nous a faits et nous sommes à
lui, nous son peuple, son troupeau » (Ps 100, 3) ; ou encore : « C'est Jacob
que le Seigneur a choisi, Israël dont il a fait son bien » (Ps 135, 4). Eh bien, nous sommes la
“propriété” de Dieu non pas au sens de la possession qui rend esclaves, mais
d’un lien fort qui nous unit à Dieu et entre nous, selon un pacte d’alliance
qui demeure pour l’éternité « car éternel est son amour » (Ps 136). Dans le récit de la vocation du
prophète Jérémie, par exemple, Dieu rappelle qu’il veille continuellement sur
chacun, afin que sa Parole se réalise en nous. L’image adoptée est celle de la
branche d’amandier qui fleurit avant tous les autres, annonçant la renaissance
de la vie au printemps (cf. Jr 1, 11-12). Tout provient de lui et est
don de lui ; le monde, la vie, la mort, le présent, l’avenir, mais — rassure
l’apôtre — « vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu » (1 Co 3, 23). Voilà expliquée la modalité
d’appartenance à Dieu : à travers le rapport unique et personnel avec Jésus,
que le baptême nous a conféré dès le début de notre renaissance à une vie
nouvelle. C’est donc le Christ qui nous interpelle sans cesse par sa Parole
afin que nous mettions notre confiance en lui, en l’aimant « de tout notre
cœur, de toute notre intelligence et de toute notre force » (cf. Mc 12, 33). C’est pourquoi chaque
vocation, malgré la pluralité des voies, demande toujours un exode de soi-même
pour centrer sa propre existence sur le Christ et sur son Évangile. Que ce soit
dans la vie conjugale, que ce soit dans les formes de consécration religieuse,
que ce soit dans la vie sacerdotale, il faut dépasser les manières de penser et
d’agir qui ne sont pas conformes à la volonté de Dieu. C’est un exode « qui
nous conduit à un chemin d’adoration du Seigneur et de service à lui dans nos
frères et sœurs » (Discours à l’Union internationale des supérieures
générales, 8 mai 2013). C’est
pourquoi nous sommes tous appelés à adorer le Christ dans nos cœurs (cf. 1 P 3, 15), pour nous laisser rejoindre
par l’impulsion de la grâce contenue dans la semence de la Parole, qui doit
croître en nous et se transformer en service concret de notre prochain. Nous ne
devons pas avoir peur : Dieu suit avec passion et habileté l’œuvre sortie de
ses mains, à chaque saison de la vie. Il ne nous abandonne jamais ! Il a à cœur
la réalisation de son projet sur nous, mais il entend cependant l’obtenir avec
notre assentiment et notre collaboration.
3. Aujourd’hui aussi,
Jésus vit et chemine dans les réalités de la vie ordinaire pour
s’approcher de tous, à commencer par les derniers, et nous guérir de nos
infirmités et de nos maladies. Je m’adresse à présent à ceux qui sont bien
disposés à se mettre à l’écoute de la voix du Christ qui retentit dans
l’Église, pour comprendre quelle est leur vocation propre. Je vous invite à
écouter et à suivre Jésus, à vous laisser transformer intérieurement par
ses paroles qui « sont esprit et sont vie » (Jn 6, 63). Marie, la Mère de Jésus et la
nôtre, nous répète à nous aussi : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le » (Jn 2, 5). Cela vous fera du bien de
participer avec confiance à un chemin communautaire qui sache libérer en vous
et autour de vous les meilleures énergies. La vocation est un fruit qui mûrit
dans le champ bien cultivé de l’amour réciproque qui se fait service mutuel,
dans le contexte d’une authentique vie ecclésiale. Aucune vocation ne naît
toute seule ou ne vit pour elle-même. La vocation jaillit du cœur de Dieu et
germe dans la bonne terre du peuple fidèle, dans l’expérience de l’amour
fraternel. Jésus n’a-t-il peut-être pas dit : « À ceci tous reconnaîtront que
vous êtes mes disciples : si vous avez de l'amour les uns pour les autres » (Jn 13, 35) ?
4. Chers frères et
sœurs, vivre cette « haute mesure de la vie chrétienne ordinaire » (cf.
Jean-Paul II, Lett. apost.Novo millennio ineunte, n. 31), signifie
parfois aller à contre-courant et comporte de rencontrer également des
obstacles, en dehors de nous et en nous. Jésus lui-même nous avertit : la bonne
semence de la Parole de Dieu est souvent volée par le Malin, bloquée par les
difficultés, étouffée par des préoccupations et des séductions mondaines (cf. Mt 13, 19-22). Toutes ces difficultés
pourraient nous décourager, en nous faisant nous replier sur des voies
apparemment plus commodes. Mais la véritable joie des appelés consiste à
croire et à faire l’expérience que le Seigneur, lui, est fidèle, et qu’avec lui
nous pouvons marcher, être des disciples et des témoins de l’amour de Dieu,
ouvrir notre cœur à de grands idéaux, à de grandes choses. « Nous chrétiens
nous ne sommes pas choisis par le Seigneur pour de petites bricoles, allez
toujours au-delà, vers les grandes choses. Jouez votre vie pour de grands
idéaux ! » (Homélie lors de la messe pour les confirmations, 28 avril 2013). À vous évêques, prêtres,
religieux, communautés et familles chrétiennes, je demande d’orienter la
pastorale des vocations dans cette direction, en accompagnant les jeunes sur
des itinéraires de sainteté qui, étant personnels, « exigent une vraie pédagogie de la sainteté qui soit capable de s'adapter aux
rythmes des personnes. Cette pédagogie devra intégrer aux richesses de la
proposition adressée à tous les formes traditionnelles d'aide personnelle et de
groupe, et les formes plus récentes apportées par les associations et par les
mouvements reconnus par l'Église » (Jean-Paul II, Lett. apost. Novo millennio ineunte, n. 31).
Disposons donc notre
cœur à être une “bonne terre” pour écouter, accueillir et vivre la Parole et
porter ainsi du fruit. Plus nous saurons nous unir à Jésus par la prière, la
Sainte Écriture, l’Eucharistie, les Sacrements célébrés et vécus dans l’Église,
par la fraternité vécue, plus grandira en nous la joie de collaborer avec Dieu
au service du Royaume de miséricorde et de vérité, de justice et de paix. Et la
récolte sera abondante, proportionnée à la grâce qu’avec docilité nous aurons
su accueillir en nous. Avec ce vœu, et en vous demandant de prier pour moi, je
donne de tout cœur à tous ma Bénédiction apostolique.
Du Vatican, le 15 janvier 2014
mercredi 7 mai 2014
samedi 19 avril 2014
Rencontre pour découvrir…
Le dimanche 4 mai prochain, vous aurez
la chance de découvrir différentes vocations par le biais de témoignages. Deux
religieuses, dont une cloîtrée, un diacre, un prêtre, un moine, un couple marié
viendront nous parler de l’appel qu’ils ont reçu, de ce qu’est un appel et
comment ils le vivent au jour le jour. Ce sera une journée très intéressante.
Cette journée s’adresse aux 16 à 35 ans environ et se déroulera à la
Maison Desrochers de l’évêché (1190, 4e Avenue, La Pocatière) de 11 h à 15 h.
Des plus âgés peuvent solliciter des plus jeunes autour d’eux et les
accompagner à cette rencontre. Nous vous offrons le dîner et ceux et celles qui
le désirent peuvent assister à la messe de 10 h à la Cathédrale de
Sainte-Anne.
Vous êtes toutes et tous les bienvenus. C’est gratuit! Pour informations et inscriptions (au plus tard le 1er mai) : vocations@diocese-ste-anne.net ou l’une
des personnes suivantes : Annie : 418-856-1811, poste 101, Martin Patrice : 418-356-2300, Noëlla
et Alain : 418-598-9192 ou Louise : 418-248-3961
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