Une journée
d’information est offerte à tous ceux qui perçoivent en eux ce désir de porter
la joie de l’Évangile et de suivre le Christ comme prêtre. Cette journée aura
lieu le dimanche 4 novembre prochain, de 13 h à 17 h , au Grand Séminaire de
Québec (223, avenue Giguère, Québec (G1M 1X7) Une inscription est requise avant
le mercredi 1er novembre, soit par téléphone auprès de Mme Rolande
Létourneau au 418-692-0645 ou en ligne sur le site internet du Grand
Séminaire : gsdq.org Le thème retenu pour cette
journée est « C’est Moi qui vous ai choisis » (Jn 15, 16) Ces mots
sont ceux de Jésus lors qui partage à ses apôtres son grand commandement :« Aimez-vous
les uns les autres comme je vous ai aimés ».
lundi 15 octobre 2018
vendredi 28 septembre 2018
Le mercredi, 3 octobre : Journée provinciale consacrée au diaconat permanent
Depuis 2011, les évêques du Québec ont demandé de souligner la présence et
le service des diacres permanents dans nos Églises diocésaines, auprès de nos communautés chrétiennes locales.
Les diacres se situent souvent, en effet, à la frontière de l’Église et du monde et
sont bien placés pour aller vers les gens, pour les accompagner spirituellement et leur aider à avancer, souvent à
petits pas, sur la route de la joie de
l’Évangile…
Les diacres sont particulièrement efficaces, selon leurs
charismes, au niveau des champs d’action de la Parole, de la fraternité et
de l’engagement ainsi que de la prière
et la célébration. Un diacre est un homme appelé par l’évêque, formé en
théologie, marié ou célibataire. Il est appelé au service de ses frères et
sœurs pour le reste de sa vie. S’il est marié, son épouse donne son
consentement à cet appel et l’accompagne dans sa mission de service en Église.
Il y a place dans notre Église diocésaine d’aujourd’hui pour
l’accueil d’hommes, mariés ou célibataires, qui veulent vivre un engagement de
vie et qui se sentent appelés à servir leurs frères et sœurs. Notre Église diocésaine compte actuellement 7
diacres qui se veulent proches des gens; nous pourrions être beaucoup plus…
Confions cette intention au Seigneur…
lundi 18 juin 2018
Pourquoi être prêtre en 2018?
Depuis mon jeune âge, nous fréquentions en famille le
sanctuaire marial de Rigaud, sorte de petit Lourdes montérégien. Après une
randonnée, la tradition était d’arrêter à la chapelle pour implorer
l’intercession de la Vierge, généralement en ce qui concerne les questions
scolaires. À cette époque, c’est à peu près le seul contact qui me restait avec
la foi, n’ayant pas mis les pieds dans une église depuis ma première communion.
Les circonstances ont fait que, durant un de ces pèlerinages, je m’interrogeais
sincèrement sur mon avenir; j’avais atteints l’âge où l'on commence à se
demander ce qu’on va faire de sa vie. Voyant que je n’arrivais à rien de
concluant, j’ai décidé de remettre tous mes questionnements entre les mains de
Marie, l’implorant de diriger mes pas dans la voie qui lui plaisait. À ce
moment-là, un vague désir de devenir prêtre émerge en moi; j’expulse aussitôt
cette surprenante pensée. Je ne réalisais pas encore que ce premier abandon à
la Providence venait de me projeter sur le chemin peu fréquenté qui mène au
sacerdoce.
Approximativement au même moment, je commençais une période
de recherche spirituelle. Je m’intéressais à pratiquement toutes les traditions
religieuses, en me détournant néanmoins toujours du catholicisme – jusqu’à ce
que, après plusieurs années d’errance, je sentais m’être plus éloigné de la
vérité que rapproché. Devant ce gouffre métaphysique, ma dernière option était
un retour aux sources de la foi de mes ancêtres; au lieu de retrouver un autre
édifice de théories plus ou moins arbitraires se revendiquant de la vérité, je
faisais la rencontre de la Vérité en personne : Jésus-Christ.
Cette rencontre déclencha en moi une véritable réaction en
chaîne : le petit peu de foi que j’avais reçu produisait de l’espérance,
et ensemble elles faisaient croître en moi un peu de charité, qui à son tour ne
pouvait que produire une progressive conversion – qui résultait nécessairement
en des dons plus abondants des mêmes vertus... La réaction s’accélérant ne
pouvait que devenir explosive; et c’est mon plan de vie tel que je l’avais
jusqu’à présent établi qui fut anéanti par l’explosion.
Mais la reconstruction nécessitait un nouvel architecte qui
pouvait considérer cette nouvelle dimension chrétienne – l’Esprit-Saint
s’imposa comme bâtisseur. Petit problème : mon parcours sinueux m’avait
fait déserter l’Église peu avant ma Confirmation, rendant pratiquement
impossible un discernement éclairé. C’est donc en tant que catéchumène que
commence sérieusement ma recherche vocationnelle. Toutes les options sont sur
la table; j’étais ouvert à toutes les directions où l’Esprit voudrait souffler.
Arrive finalement le jour de ma Confirmation. Après avoir
communié pour la première comme catholique confirmé, je décide de faire mon
action de grâce dans une chapelle latérale dédiée à la Vierge. Comme plusieurs
années auparavant, je m’abandonne entre ses mains pour qu’elle lance là où elle
veut. Instantanément, de nulle part, la certitude de l’appel à devenir prêtre
m’envahit. Elle ne m’a pas quitté depuis ce jour où ma prière enfantine a été
exaucée de la manière la plus inattendue, après presque dix ans de maturation.
Je délaisse donc mes études en génie pour entrer au séminaire.
Je ne crois pas que ce type d’expériences se produise chez
tous les aspirants prêtres, mais en discutant avec d’autres candidats au
sacerdoce je me rends compte que des phénomènes semblables sont très fréquents
– ce qui me porte à penser que l’on devient prêtre aujourd’hui non pas pour des
raisons matérielles (comme c’était parfois le cas, supposément, à une certaine
époque), mais entièrement spirituelles.
À l’image des disciples qui, rencontrant le Christ, décident de le suivre,
les aspirants prêtres laissent tout tomber suite à une rencontre intime avec
Jésus, la Vie et la Vérité; un véritable coup de foudre. Et c’est en côtoyant
le bon Pasteur que les aspirants sont remplis de son amour pour les pauvres et
les pécheurs, jusqu’au point où il leur devient impossible de le contenir et
qu’ils se mettent à déborder sur le monde, comme des vases d’argile trop
pleins.
Dominic Talbot
En cheminement vers la vocation presbytérale
au diocèse de Valleyfield
Pourquoi choisir d’être moine en 2018 ?
Immigrant au Canada depuis 1994, je suis
catholique depuis ma naissance. Ma vie était profondément ancrée dans un
univers catholique. J’allais à la messe à tous les dimanches. J’étais bien
engagé dans ma paroisse vietnamienne. J’avais tout pour être heureux, entouré
de ma famille et de mes amis. J’étais pharmacien avec un salaire enviable de
55$/h. J’étais libre extérieurement de tous soucis. Pourtant, je ne ressentais
qu’un vide intérieur, car intérieurement je n’étais pas libre. J’avais des
blessures intérieures comme tant d’autres jeunes.
J’avais l’intuition d’avoir conçu une
façade pour masquer mes insécurités, car ma mauvaise estime de moi était
inconsciemment basée sur le regard des autres. Je réalisais que mes 20 ans de
vie catholique ne m’avaient pas permis d’entrer en relation avec Dieu, car
j’étais plus dans une tradition et ma foi était sans vie. L’expérience
chrétienne vécue sur le plan collectif était très forte en moi, mais
malheureusement la vie spirituelle, la relation personnelle avec le Christ
était peu présente.
Par hasard, en 2011, j’ai pu entrer en
contact avec l’Abbaye de Rougemont. La charité fraternelle avait guéri mes
blessures intérieures, permettant à Dieu d’entrer dans mon coeur. J’ai pu alors
expérimenter réellement la miséricorde de Dieu en découvrant ce regard de Jésus
sur Zachée qui ne condamne pas et qui l’accueille gratuitement dans ce qu’il
est.
Le contact par hasard et graduel avec le
monastère m’a alors introduit à une vie spirituelle. Je pense que la vie
monastique présente une synthèse parfaite de la formation intellectuelle,
spirituelle et humaine, me permettant de développer le maximum de mon
potentiel. Elle m’ouvre aussi à un vrai chemin de liberté, en brisant cette
façade que je me suis créée, permettant à mon coeur de m’ouvrir à Dieu, aux
autres et surtout à moi-même.
J’ai pu alors découvrir et accueillir ce
que je suis en vérité, mon identité, créé et aimé par Dieu. Alors, j’ai vu
grandir en moi le désir de la vie monastique. J’avais la certitude que c’était
bien le projet de Dieu. Alors, je n’ai pas cherché plus loin, car seul l’amour
de Dieu me suffisait. Finalement, j’ai dit OUI au Seigneur, un Oui
inconditionnel. Alors, j’ai quitté ma famille, mes amis, mon statut social, mes
fausses sécurités et ma fausse liberté pour ce chemin inconnu qu’est la vie
monastique.
Jusqu’à aujourd’hui, 2 mois après ma
profession temporaire, je n’ai jamais douté de ma vocation. Je goûte de plus en
plus à la vie monastique, car elle m’offre un équilibre de vie dont j’ai
besoin, que je ne peux trouver ailleurs.
Prière, travail, vie fraternelle et
hospitalité, particulièrement en ce qui a trait à la pastorale jeunesse, sont
les 4 grandes activités qui occupent la vie de notre communauté. Notre journée
monastique est meublée par la prière, communautaire et personnelle, pour louer
Dieu. Cela m’aide à me recentrer en Dieu pour éviter que je me disperse dans
mes projets personnels et dans des excès. Nous avons la messe à tous les jours,
ce qui me ramène à l’essentiel et me rappelle sans cesse que ma vocation est un
DON. La découverte de la Lectio Divina a aussi joué un rôle très important dans
ma vie spirituelle et humaine. Elle me fait grandir et me nourrit à tous les
jours.
Ce qui est beau de la vie monastique c’est
qu’on ne fait pas tout cela seul, mais avec une communauté. On marche ensemble,
on grandit ensemble comme la communauté des apôtres.
Alors, je peux dire que mon engagement et
ma foi, devenue plus vivante, m’amènent à mieux apprécier la vie, à être vrai
avec moi-même et avec les autres, et me poussent à vivre la charité, selon
l’Évangile. Je ne cherche pas à être prêtre ni à être ce que je voudrais être,
car je ne choisis pas ma vie. Je la donne, afin de répondre à cet appel du
Seigneur qui me veut « moine » à l’Abbaye de Rougemont.
Fr. Martin de Porres (Profès temporaire)
23/05/2018
vendredi 20 avril 2018
Message du Pape François pour la 55e JMPV
De la même manière, chacun de nous peut découvrir sa propre vocation seulement à travers le discernement spirituel, un « processus grâce auquel la personne arrive à effectuer, en dialoguant avec le Seigneur et en écoutant la voix de l’Esprit, les choix fondamentaux, à partir du choix de son état de vie (Synode des Évêques, XVème Assemblée Générale Ordinaire, Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel, II, 2).
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