vendredi 15 avril 2011

L'abbé Martin Patrice Pelletier, prêtre


Pour souligner l'Année presbytérale, une série de textes fut publiée dans la revue diocésaine, INTERCOMMUNICATION, afin de faire mieux connaître les membres du clergé du Diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Ces textes font ressortir leurs implications, les joies et les peines qui les habitent dans leur ministère, leur spiritualité, etc. Nous partageons avec vous ces textes. Voici le cinquième d’une série de sept.

Comment avez-vous reconnu l’appel à la prêtrise?
J'ai senti l'appel à devenir prêtre dans mon enfance. Je me sentais bien et heureux de participer aux célébrations eucharistiques. Cependant, à l'adolescence, je pensais que ce n'était pas pour moi. Je n'ai pas répondu à l'appel du Seigneur. À mes trente-trois ans, j'ai vécu une résurrection de  son appel. J'ai rencontré des amis prêtres pour leur demander quelles démarches je devais faire pour confirmer cet appel. Un des moyens proposés pour reconnaître l’appel du Seigneur  a été pour moi, la demande d’admission au Grand séminaire de Québec. Lors de mes recherches sur la formation des séminaristes, j’ai finalement découvert que les années de formation au Grand séminaire comprenaient du temps d'apprentissage et de discernement afin de préciser l’appel reçu du Seigneur.

Pourquoi avoir choisi un tel ministère?
Est-ce que j’ai choisi mon ministère ? Je pense que j’ai choisi en premier de répondre à l’appel du Seigneur en devenant prêtre, ministre du Culte, pour l’Église catholique. C'est pour aider les personnes afin qu'elles puissent connaître le Christ et de vivre des sacrements.

C’est quoi pour vous être prêtre aujourd’hui? 
C'est être en relation avec Dieu afin de partager ensuite avec les gens le message que le Christ nous a laissé en héritage. C'est assumer une mission de plus en plus difficile dans un contexte de laïcité.  

Qu’est-ce qui vous aide à vivre votre vie de prêtre?

Pour moi, ce n’est pas quelque chose qui m’aide à vivre ma vie de prêtre, mais c’est quelqu’un : Jésus Christ. C’est avec l’aide du Ressuscité que je suis capable de rendre mon ministère des plus intéressant et qui me permet de vivre dans la paix.

Qu’est-ce qui vous rend heureux dans votre sacerdoce? Vos joies?
Ce qui me rend le plus heureux dans ma vie sacerdotale, c’est de voir ce que la Parole et la prière accomplissent dans le cœur des humains. C’est de faire découvrir aux personnes que nous sommes aimés de Dieu et qu’il est présent dans ce que nous vivons. Et ma plus grande joie, c’est lorsque des personnes me disent qu’elles ont découvert un Dieu plein d’amour et qu’Il les aime.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées? Vos peines?
Une de mes plus grandes peines est de constater que les familles d'aujourd'hui prennent peu ou pas du tout de temps pour partager  entre  eux leur foi et leurs expériences de vie chrétienne.

Parlez-nous de votre spiritualité, de l’histoire de votre vie de foi.
Ma vie de foi a bien changé depuis ma maladie et ma rémission. Lorsque j'ai appris mon diagnostic de cancer, j'ai confié ma vie au Seigneur. Je lui est dit : « J'accepte ce que tu veux pour moi. Que ce soit de te rencontrer dans peu de temps ou de continuer mon ministère presbytéral. » D'après ce que je peux constater, il désire que je continue mon ministère. C'est ainsi que ma relation avec le Seigneur est devenue un partage quotidien qui me permet d'apprécier et d'accepter ce qui m'arrive chaque jour. Je sais qu'il m'accompagne et me soutient dans tout ce que je vis.

Comment vous entrevoyez le prêtre de demain?
Le prêtre de demain est celui d’aujourd’hui. Il est certain que le travail du prêtre de demain ne sera pas celui d’aujourd’hui, ni celui d’hier. Tout travail est en continuelle mutation. Cependant, pour moi, le prêtre aura toujours comme mission de faire connaître et aimer le Christ par la prière, par les sacrements, par la formation à la vie chrétienne.

Quels sont vos loisirs, vos passions en dehors de votre ministère?
J’ai une passion pour l’informatique et pour la nature; j'aime me retrouver chez-moi à faire des travaux de jardinage.

Martin Patrice Pelletier, ptre

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